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Ixodes ricinus est présente en France sur la quasi-totalité du territoire à l’exception du bassin méditerranéen où elle n’est décrite que très rarement.

Cette espèce est en effet très sensible aux conditions climatiques et se développe principalement dans des régions relativement humides avec une bonne végétation. Son habitat de prédilection est la forêt à feuilles caduques et la forêt mixte (feuillus, conifères). Elle peut se retrouver sur d’autres environnements, plus ouverts (prairies, pâtures), dès lors que les conditions d’humidité et un minimum de couverture végétale sont présents.

Le développement d’Ixodes ricinus implique la réalisation d’un repas de sang à chaque stade actif (larve, nymphe et adulte) sur trois hôtes vertébrés (cf. schéma du cycle). Elle est capable de se nourrir sur un large éventail de mammifères, d'oiseaux et de reptiles et s’attaque occasionnellement à l’homme.

C’est à l’occasion de ce repas de sang qu’Ixodes ricinus est susceptible de s’infecter ou de transmettre un ou plusieurs agents pathogènes dont les agents de la maladie de Lyme mais également le virus de l'encéphalite à tiques.

Reconnaitre une tique

 Les tiques sont des arthropodes acariens. Leur taille varie de 1 mm (larves), 1,5 mm (nymphes), 3 mm (femelles non gorgées) jusqu’à 1 cm (femelles gorgées de sang). Elles ont 4 paires de pattes au stade adulte et nymphal et n’ont pas d’antennes ce qui permet de les différencier facilement des insectes (qui ont tous 3 paires de pattes et une paire d’antennes).

On les distingue des Araignées (qui ont également 4 paires de pattes) par l’observation d’un corps non divisé (pas de séparation entre céphalothorax et abdomen chez les tiques, séparation nette chez les araignées.

Araignée : le céphalothorax (partie antérieure sur laquelle sont fixées les pattes) est nettement séparé de l’abdomen par un sillon (indiqué par une flèche)	Tique adulte : fusion ducéphalothorax et de l’abdomen (pas de sillon visible)

Activité saisonnière des tiques

Les tiques sont actives, c’est à dire qu’elles recherchent un hôte sur lequel se gorger de sang, lorsque les conditions météorologiques sont favorables (bonne humidité, un peu de chaleur mais pas trop). En France en général, et en Auvergne en particulier, on observe un pic d’activité au printemps et un plus petit à l’automne. Mais cela peut varier entre les régions. Par exemple, dans la région Midi-Pyrénée, l’activité des tiques se prolonge l’hiver et est très nettement ralentie par les étés chauds.